Les intelligences artificielles génératives, des technologies encore peu saisies par les Français
Une connaissance encore marginale des solutions d’intelligences artificielles : bien que 65 % des Français ont déjà entendu parler d’intelligence artificielle générative, seuls 22 % des Français voient très bien de quoi il s’agit. Les solutions d’intelligence artificielle sont encore peu appréhendées par les Français, à l’exception de Chat GPT déjà utilisée par plus de la moitié d’entre eux (52 %). Finalement, seuls 19 % des Français utilisent des intelligences artificielles pour un usage personnel. Les jeunes, les hommes, les CSP + et les urbains se montrent davantage utilisateurs des intelligences artificielles génératives.
Un déploiement des intelligences artificielles encore limité dans les entreprises : 17 % des actifs utilisent des intelligences artificielles à des fins professionnelles. Un usage plus répandu chez les publics affinitaires (hommes, jeunes, CSP +). Peu d’entreprises ont mis en place des stratégies de déploiement des intelligences artificielles, seuls 22 % des actifs déclarent que l’adoption de ces technologies est déployée ou en cours de déploiement dans leur entreprise et seul 12% des actifs ont constaté leur déploiement dans leur entreprise.
Des solutions d’intelligences artificielles appréciées des initiés…
Une technologie encore confidentielle : les freins à l’adoption semblent importants. En effet, les trois quarts des non-utilisateurs de solutions d’intelligence artificielles n’envisagent pas d’en utiliser dans le futur. A l’inverse, parmi les utilisateurs, une majorité souhaite continuer à en utiliser et même un tiers souhaite les utiliser davantage.
L’attente d’une technologie facilitatrice : les Français qui envisagent d’utiliser des intelligences artificielles à l’avenir, attendent d’abord qu’elles facilitent leur vie et qu’elles les aident à monter en compétences.
… mais qui suscitent de nombreuses inquiétudes
En raison de cette notoriété encore peu définie, l’essor des intelligences artificielles inquiète la majorité des Français, en matière de fact-checking, de dépendance ou encore de déshumanisation des rapports sociaux. Même si les publics plus affinitaires vis-à-vis de ces innovations (jeunes, CSP +) se montrent moins inquiets que la moyenne, l’essor de ces technologies suscite, même auprès d’eux, majoritairement de la crainte.
Arnaud Zegierman, Thomas Genty & Margot Hoché
Viavoice
